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AFFAIRE ROSWELL

 


L’affaire Roswell (Roswell Incident) désigne le crash d'un objet aux États-Unis près de Roswell (Nouveau-Mexique) en juillet 1947, identifié par les autorités américaines comme étant une cible de ballon Mogul.

Cet événement est contesté par certaines associations d'ufologues qui considèrent que les autorités dissimulent des informations et détiendraient la preuve, tenue secrète depuis 1947, de la présence d'une civilisation extraterrestre avancée.

Le témoignage de Kenneth Arnold, aux commandes de son avion privé, relatant le vol de neuf objets à une vitesse estimée de 1 500 km/h au-dessus du Mont Rainer, avait en effet eu lieu un mois plus tôt et était à l'origine de l'appellation journalistique de « soucoupes volantes ».
En raison des nombreux témoignages soutenant l'hypothèse extra-terrestre à Roswell, le crash et la récupération supposés d'un OVNI a depuis évolué en phénomène de culture populaire hyper-médiatisé.

Roswell est devenu l'une des manifestations supposées extra-terrestres les plus célèbres


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Les faits :

Le 4 juillet 1947, William « Mac » Brazel, propriétaire d'un ranch dans une zone désertique et peu accessible près de Roswell, découvre des débris sur ses terres. Brazel, intrigué par l'aspect des matériaux, décide de les montrer à ses plus proches voisins situés à plusieurs kilomètres de là, la famille Proctor. Ceux-ci lui conseillèrent alors de contacter le shérif de Roswell qui jugea opportun d'avertir la base militaire la plus proche.


Le lieutenant Walter Haut, porte-parole du Roswell Army Air Field (RAAF), fit alors un premier communiqué de presse à la demande du colonel William Blanchard commandant de la base de Roswell, où il annonça qu'ils avaient récupéré une soucoupe volante (flying disc) écrasée près d'un ranch à Roswell, déclenchant ainsi un fort intérêt de la part des médias du monde entier.

 Le lendemain, le brigadier général Ramey de la base de Fort Worth où avaient été transportés les débris par avion pour examen, publia un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde Une conférence de presse fut organisée dans la foulée, exposant aux journalistes des débris facilement identifiables de l'objet crashé, confirmant officiellement la thèse du ballon.

En 1978, le lieutenant-colonel en retraite Jesse Marcel, qui était arrivé le premier sur les lieux et qui était impliqué dans la récupération des premiers débris en tant que responsable de la sécurité de la base de bombardiers atomiques, déclara à l'ufologue Stanton Friedman venu l'interviewer puis à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre. Il ajouta que les débris montrés par le général Ramey, responsable de la base, aux journalistes n'étaient pas ceux que Marcel lui avait apportés de Roswell. Il fit part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un vaisseau spatial. Son histoire circula d'abord dans le milieu des ufologues et est à l'origine de plusieurs enquêtes et de livres évoquant une politique du secret imposée par les autorités militaires.

En février 1980, le National Enquirer interviewa le major Marcel, attirant l'attention mondiale sur l'incident de Roswell.

En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, déclarait que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo montrés aux journalistes.




Des traces matérielles d'un incident

L'historique suivant reconstruit le déroulement supposé des événements liés à ce qui s'est passé à Roswell. Il est construit à partir de journaux et de télex de l'époque.

Quelque temps avant le 8 juillet 1947. , le fermier William « Mac » Brazel remarque des débris qu'il trouve étranges alors qu'il travaille dans un ranch à une centaine de kilomètres de Roswell. Brazel raconta au Roswell Daily Record que son fils et lui avaient vu « une large zone de débris brillants, bandes de caoutchouc, feuilles d'étain, un papier plutôt dur et des barres »..
Le 7 juillet, Brazel confie au shérif Wilcox qu'il croit avoir trouvé une soucoupe volante. Wilcox appela ensuite le major Jesse Marcel de la base de l'armée de l'air de Roswell et un homme en civil vint au ranch chercher les débris que Brazel avait ramassés. « Nous avons passé quelques heures le 7 juillet à chercher des morceaux de l'engin météo », déclara Marcel. « Nous avons trouvé d'autres bouts de caoutchouc et d'aluminium ». Ils essayèrent ensuite de ré-assembler l'objet mais Brazel dit qu'ils n'y étaient pas arrivés. Marcel apporta les débris à la base le lendemain matin. Comme décrit dans l'édition du Roswell Daily Record du 9 juillet 1947:
« Il n'y avait aucun signe de métal dans la zone qui aurait pu provenir d'un moteur, ni aucune trace de propulseur (...). Il n'y avait aucune inscription sur l'instrument, bien qu'il y ait des lettres sur certaines parties. Une longueur considérable de ruban adhésif et du ruban avec des fleurs imprimées dessus avaient été utilisés dans la construction. Ni corde, ni fil n'était visible, mais il y avait des œillets dans le papier qui indiquaient que quelque chose pouvait y avoir été attaché. »
Un télex envoyé au bureau du FBI de Dallas, citait un major de l'Eighth Air Force le 8 juillet :
« Le disque est hexagonal et était suspendu à un ballon par un câble, ballon de 6 mètres de diamètre environ. Il a été dit au major Curtan que l'objet trouvé ressemblait à un ballon météo à haute altitude équipé d'un réflecteur radar, mais cette conversation téléphonique entre leur bureau et la base de Wright Field n'a pas confirmé cette affirmation. »




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